extrait
Paris n’appelle personne, mais laisse croire le contraire; depuis toujours il se laisse chanter
c’est une grande dame qui ne peut vivre sans chanson ni troubadour
femme et fontaine, c’est une illusion sans laquelle l’Occident n’existerait pas; c’est sans doute pourquoi les Allemands ne l’ont pas fait sauter malgré les ordres d’Hitler.
résumé
Paris ne finit jamais est la version française de Paris não acaba nunca, de Betty Milan, publié il y a quelques années au Brésil à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires.
Pour l’auteur, la seule façon de connaître Paris, c’est d’y flâner. Il nous propose donc une errance en sa compagnie et un regard neuf sur ce Paris qu’à force d’y vivre nous finissons par ne plus voir.
Ce livre, où l’on rencontre aussi Hemingway, Miller et Fitzgerald — tous vagabonds notoires — nous fait comprendre pourquoi tant d’écrivains et d’artistes étrangers qui ont passé à Paris une partie de leur vie ont eu le sentiment de s’y trouver chez eux; sans doute à cause de tous ceux qui les ont précédés et du caractère profondément humain que la cité à su préserver. Il nous montre aussi que Paris se révèle seulement à celui qui est prêt à l’accueillir, c’est-à-dire, à se découvrir un peu lui-même.
Le Paris de l’auteur, c’est le Paris de tous les jours — la rue, le ciel, la Seine — et aussi, bien sûr, celui de la vie des Parisiens. Chaque lieu, chaque geste qui pouvait nous sembler si familier s’anime au fil du livre d’une nouvelle vie, plus dense et plus légère. De son œil de Brésilienne qui vit à Paris depuis plus de vingt ans, Betty Milan sait voir ce que nous avons perdu le goût de regarder. Elle s’exprime dans un français qui lui est personnel, une langue au ton spontané, tout imprégnée de poésie, qui dit son émotion et sa surprise, sans rien cacher du plaisir de se prendre aux pièges délicieux de l’errance.
Ce livre est allègre et parfumé. Il faut le lire comme on goûte un bon vin ou un petit chèvre, avec complicité.
historique
Publié en 1996, Paris ne finit jamais rassemble des chroniques publiées dans le Jornal da Tarde. Ce texte a connu plusieurs rééditions dépassant les vingt cinq mille exemplaires. Il a été salué par Jacques Chirac, ancien Maire de Paris (lettre), et choisi comme cadeau d’entreprise par Air France. Il a été traduit en français par l’auteur et en anglais par Cliff Landers. En 2005, il a été traduit en mandarin et publié en Chine par les Editions Scolaires de Liaoning.
points de vue
« Le nouveau livre de Betty Milan, Paris ne finit jamais est charmant ( …). Il s’agit de 29 chroniques d’amour et d’intelligence sur la Ville lumière. »
Icaro, 1996.
« La langue à la fois gracieuse et envoûtante de Betty Milan fait de Paris ne finit jamais un livre délicieux. Il retient les odeurs, les couleurs et les saveurs de Paris que l’auteur chante comme qui aime cette ville dont le monde rêve. »
Neide Archanjo, in Brazilian Book Magasine, août 1996.
champs de recherche
Littérature / Tourisme.
critique
(voir la version en portugais)