extrait

Et si le carnaval n’était pas seulement le jour de l’oubli ? S’il était encore notre mémoire ? La répétition du fantasme qui poussa les conquérants à l’aventure, le fantasme d’entrer un jour au paradis. Et si le carnaval était la réinvention permanente du Brésil pour lui-même et pour les autres?


résumé

Ce livre est dédié au carnavalier Joãzinho Trinta et aux artisans anonymes du Carnaval.

Le texte, illustré par les photographies de Jorge Bodansky et de Jorge Hirata, est centré sur l’idée que le carnaval n’est pas seulement le jour de l’oubli, mais encore notre mémoire et que « nous, Brésiliens, récréons tous les ans à travers lui notre identité ». Développée dans l’introduction et dans la postface, cette idée est nourrie de déclarations en annexe faites à Betty Milan par les principaux carnavaliers.

Cette œuvre, qui est aussi une évocation poétique de la fête du roi Carnaval, met l’accent sur le caractère anthropophage de la culture populaire brésilienne comme sur la place privilégiée qu’y tient la figure féminine.


historique

Ce livre est le résultat d’une recherche de trois ans dans les écoles de samba de Rio de Janeiro. L’auteur a écouté le discours des carnavaliers, réalisant ainsi un travail précurseur au Brésil qui lui a valu de devenir l’interlocutrice privilégiée de Joãozinho Trinta. Ce travail a d’abord été édité en 1996 par la Eucatexpour être son cadeau d’entreprise. Il a connu deux rééditions, la premièreen 1988, par a Outra, et la seconde en 1994, par Empresa das Artes. Il a été publié en France en 1998 par les éditions de l’aube.


points de vue

« Il s’agit d’un bel essai sur la magie du carnaval. Il montre comment se construit ce grand rêve. »
Jacob Klintowicz
, Jornal da Tarde, 13 février 1988.


champs de recherche

Sociologie / Anthropologie / Etudes sur le Brésil.


critique

(voir la version en portugais)